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    Comme promis précédemment, voici mon partage de musiques espagnoles et sud-américaines. Vous n'y trouverez pas d'Enrique Iglesias ou de Manu Chao (Même si j'adooore Manu Chao), car l'intérêt de cet article est de vous faire découvrir des artistes que vous ne connaissez peut-être pas. 

    Chacun ses goûts et son style musical, mais j'espère pouvoir vous faire passer un bon moment avec ces quelques chansons :)

    Il y a beaucoup de styles différents de toute façon

    Bon, je me lance 

    Dustin Richie, Bachata a lo loco

    C'est ma dernière découverte, et je ne m'en lasse pas. Pourtant d'habitude je ne suis pas trop fan de bachata, mais là si, complètement  !

    Antonio José, Contigo :

    SFDK, Todo lo que importa :

    Celle la je l'ai découverte cet été aussi dans un festival, et je suis fan !

    Bebe, Siempre me quedara :

    Un style complètement différent, mais je trouve cette musique magnifique. Et sa voix !

    Maldita Nerea, Perdona si te llamo amor :

    Maldita Nerea je crois que j'aime toutes leurs chansons, celle-là est juste la première sur laquelle je suis tombée sur youtube, mais n'hésitez pas à écouter les autres !

    Dvicio, Justo ahora :

    Les filles le chanteur est trop beau non ?? Regardez "enamorate, la version en el coche, c'est celui qui conduit. C'est pas autorisé d'être si beau je crois.

    Natalia Lafoucarde, Hasta la Raiz :

    Dans le même genre que Bebe

    El canto del loco, Peter Pan :

    El canto del loco est un autre groupe que j'adore, et c'est un grand classique en Espagne, ils connaissent toutes leurs chansons par coeur. 

    Malu, Si estoy loca :

    Huecco, Reina de los angelotes :

    Gente de zona, la Gozadera :

    Un petit voyage en Amérique du Sud, vous aimez le Reggaeton ? ;)

    Nicky Jam, Travesuras :

    Yandel, Encantadora :

    Et voilà, je vous en proposerai d'autres bientôt !


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  • Je vais mal parce que le monde va mal.

    Ces derniers mois, c'est constamment qu'on entend parler d'attaques terroristes.

    J'ai déjà écrit à propos des attentats de Paris, mais cette fois c'est différemment que j'ai envie d'en parler. Je ne vais pas parler de Nice, de Bagdad, de Munich ou de toutes ces villes touchées par la terreur. Je ne vais pas parler de ces monstres qui se procurent le droit de vie et de morts sur le monde entier au nom d'un dieu qui ne leur a jamais demandé cela. 

    Non, ce dont j'ai envie de parler, c'est du cercle vicieux dans lequel le monde est entré. Cette bataille constante entre islamistes terroristes et extrémistes nationalistes dont chacun des deux camps attire toujours plus de partisans. 

    Le problème est que j'ai peur de ces deux camps. 

    J'ai peur de celui qui tue.

    Mais j'ai aussi peur de celui qui profite des morts.

    J'ai peur de celui qui rejette le droit des femmes, la culture, la liberté, la vie.

    Mais j'ai aussi peur de celui qui rejette l'étranger, le méprise, l'écarte, l'expulse.

    J'ai peur de celui qui confond musulman et terroriste.

    Et j'ai peur de celui qui confond occidentalisme et racisme.

    Mais surtout aujourd'hui, j'ai peur de la vague de racisme qu'auront entraînée les attentats, et de la vague de radicalisation islamiste qu'aura entraîné le racisme. Et donc des futurs attentats, qui créeront de nouveaux racistes et d'autres radicaux. Je continue ? 

    Alors je me bats. Pour moi et pour le maximum de personnes autour de moi. Je veux être un barrage entre les deux camps. J'ai envie que chacun sache à quel point il est important de se renseigner avant de rentrer en enfer, car on n'en sort pas si facilement. 

    Il est tellement facile de devenir raciste. Mais on économise tellement d'énergie à ne pas faire de différence entre un arabe, un noir, un blanc, un vert ou un violet. Et tellement de pensées négatives inutiles et infondées. 

    J'ai l'impression d'être tellement banale en écrivant cela, mais en même temps j'ai l'impression que tellement de personnes se laissent prendre par la folie si facilement, et ça me désespère d'être impuissante. 

    J'espère quand même pouvoir toucher quelques esprits...

     


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  • La musique est super importante pour moi (comme pour beaucoup d'entre vous j'imagine). Je ne vais pas bien ? La musique déprimante me fait me sentir moins seule. Je vais bien ? Je danse et chante sur les musiques entraînantes. Je suis seule ? La musique me tiens compagnie. On a toujours une bonne raison d'en écouter. Et écouter une bonne musique, ça fait tellement du bien... 

    Alors pour ce premier partage, je veux sortir le grand jeu, vous présenter les chansons que je ne me lasse pas d'écouter. L'ordre n'a pas d'importance, ce sont juste les premières qui me viennent à l'esprit :

    1- Breezeblocks, Alt-J 

    2- Hero, Family of the year

    3- L'amore eternit, Fedez et Noemi

    4- Angel, Broken door

    5- No promises, Bryan Rice

    6- Caramelos, Dani Martin

    7- The way back home, Coeur de pirate

    8- End of all time, Stars of track and field

    9- Centuries, Fall out boys

    10- Let me in, Group love

    https://www.youtube.com/watch?v=NGNOKQVau20

    11- Perdon, perdon, HA-ASH

    12- It's been awhile, Staind

    13- Ships in the Night, Mat Kearney

    14- No pide tanto idiota, Maldita Nerea

    15- Bad girls, MKTO

    Voilà pour un premier jet. Vous les connaissez ? Plus important : vous les aimez ? 

    Je pense faire bientôt une liste 100% espagnole/sud-américaine (je suis une mordue d'espagnol, et j'ai des supers amis espagnols qui m'ont fait découvrir toute la playlist essentielle, alors je la partagerai, promis ! )

     


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  •  Ça y est, je l'ai lu. Depuis quelques temps, j'ai décidé de commencer à lire les classiques, ceux qu'on connaît tous de nom, mais qu'on n'a finalement jamais lus. Et je ne pense pas qu'ils soient connus pour rien, alors j'ai tenté. 

    J'ai fini ce matin L'Etranger. Il était dans ma bibliothèque depuis ... Je ne savais pas de quoi il parlait, juste qu'il était en rapport avec l'Algérie (je ne lis jamais les derrières de couverture). J'ai été assez étonnée. Déjà, c'est un livre qui se lit très rapidement, en 2 jours c'était plié. Et je ne m'attendais pas du tout à une histoire comme ça. Je ne m'attendais à rien en particulier en fait, mais peut-être à un peu plus de faits historiques, à un peu plus de difficulté à le lire, je ne sais pas. 

    Mais j'ai bien aimé. Le personnage principal est très particulier, et j'aime ça. J'aime quand ça sort de l'ordinaire. Il est assez perché, et insensible. C'est un gentil méchant, ou un méchant gentil, c'est vous qui déciderez. 

    Pour votre culture générale, je vous conseille de le lire, en plus il est vraiment facile, et pas chiant.

    Pour votre plaisir personnel, ça dépend de vous. Vous aimez l'original, les histoires un peu décalées ? Alors courez l'acheter.Vous préférez les histoires d'amour parfait, celles qui font rêver ? Alors vous risquez d'être un peu déçus. Mais vous pouvez toujours essayer :) 


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  • Comment tenir un blog sur mes pensées si je ne parle pas de cette journée ? 

    J'ai toujours aimé les vendredi 13. Je ne crois pas spécialement aux malédictions, à ce qui porte bonheur ou malheur, mais j'aime faire semblant de croire aux signes, c'est comme un jeu, alors j'étais impatiente de voir ce qu'allait me réserver cette journée. C'est dur à avouer, mais j'ai passer une super journée. Vraiment, ce n'était pas une journée comme les autres. J'ai été heureuse ce jour-là. Je ne me rappelle pas de ma matinée, mais je peux vous raconter l'après-midi.

    Depuis quelques temps, je parlais plus souvent que la normal par sms avec un ami. Et c'est pendant les cours de cet après-midi-là que ça a commencé à être à flirt. Ce mec me plaisait. Le fait de passer une étape non officielle avec lui, seulement par des mots cachés, m'a fait énormément plaisir. J'ai toujours adoré flirter. C'est peut-être même ce que je préfère dans une relation (et peut-être aussi pourquoi je n'ai jamais eu de longue relation). Ce petit jeu entre deux personnes, je te montre que tu me plais, mais pas trop, et je crois avoir compris que je te plais, mais finalement je n'en suis pas si sûre. Se complimenter, se faire rire ou sourire, se taquiner, faire des sous-entendus... C'est tellement passionnant.

    Puis j'ai reçu un message. Un message d'un mec qui a fait partie des plus important pour moi. Je vous raconterai cette histoire bientôt, mais pour l'instant, on peut s'en tenir au fait que l'on s'est quitté cet été en mauvais termes (lui en Espagne, moi en France, ce qui laissait les chances de se revoir quasi nulles). On ne s'est pas reparlé ensuite. Pas un message. Pour moi des milliers de pensées pourtant. Et des rêves. Des souvenirs. Des regrets. Des moments que l'on se repasse en boucle (les meilleurs comme les pires). Trois mois et demi sans rien, sans nouvelles. Trois mois pendant lesquelles il n'y avait pas un jour sans que je pense à lui. Puis ce message. Pendant le cours du vendredi de 17h à 19h, un des pires. Mais c'est devenu le moment le plus intéressant de ma journée. Encore plus que le flirt avec J quelques heures avant. Ça a été une conversation toute simple. On a fait comme si rien de s'était passé. On a parlé des études, de ce qu'on va faire l'année prochaine, un peu de nos amis communs. Très banales, mais ce n'est pas ce qui compte. C'était la preuve qu'il pensait à moi, qu'il me pardonnait. Et ce qu'il m'a dit ensuite m'a fait tenir un énorme sourire sur mon visage pour le reste de la journée. Il prévoyait de revenir en France pour aller revoir un ami commun, et me demandait si je viendrais aussi s'il y allait. Pour qu'on se revoit. Et bien sûr ! Mille fois oui ! Je ne demandais que ça. Puis on a continué à parler quelques heures (je n'avais jamais autant parlé avec lui par portable, notre relation était assez atypique, on ne se parlait pas beaucoup, même face à face). Il m'a dit qu'il me dirait quand il aura décidé des dates. Mon sourire n'a pas diminué dans le bus pour rentrer chez moi. J'habite dans une grande collocation. En croisant mes amies, j'ai senti mon sourire s'élargir encore, j'en avais les larmes aux yeux. A m'avait parlé, ne m'en voulait pas, et j'allait le revoir. C'était la plus belle chose qui pouvait m'arriver, c'est tout ce que je demandais.

    Le soir, une petite soirée était prévue chez nous. Ma meilleure amie venait. Ça faisait plus de 4 mois que je ne l'avais pas vue. Cette journée exceptionnelle continuait sur sa lancée. J'ai présentée S à mes colocataires, ils l'ont tous adorée. Tout le monde l'adore. On a bu, on a grignoté, on était même un peu bourrées. On parlait, on rigolait, on s'amusait. On passait une super soirée. 

    Puis tout a basculé.

    G a reçu un message de son père, lui demandant si tout allait bien. Un message qui aurait plus être simple et sympathique, s'il n'avait pas été suivi d'un "regarde les informations". J'ai alors regardé sur internet. Drame à Paris. Au moins 18 morts au Bataclan. Une explosion ? Un écroulement ? Non, des fous qui avait tiré dans la foule. L'ambiance a descendu d'un cran. On s'est tous sentis mal pour les victimes. On en a parlé quelques instants (c'est chaud, 18 morts quand même, c'est des malades, comment on peut faire une chose pareil ... ), puis la soirée a repris, les conversations sont redevenues joyeuses, on a continué à boire, à rigoler. On les avait déjà oubliés. Puis, plus tard, j'ai voulu lire un message sur mon portable, et je suis tombée sur la dernière page internet ouverte, celle des informations. Je l'ai actualisée. Et c'est là que j'ai compris. C'est là que j'ai compris que les premières victimes n'avaient pas été les dernières. Des explosions à coté du stade de France. Des explosions dans les rues. Des aliénés qui tiraient sur les hommes et sur les femmes, sur les enfants et sur les personnes âgées, sur les couples et sur les célibataires, sur les groupes et sur les solitaires. Sur tout le monde. Sur n'importe qui. A six endroits différents dans Paris. Une centaine de morts. UNE CENTAINE DE MORTS ! Une centaine de vies ôtées. Des avenirs volés, des amours perdus, des familles détruites. Après tout, c'est ce que recherchaient les terroristes. Ils avaient eu ce qu'ils voulaient. 

    J'ai (on a tous) l'habitude de voir les massacres qui ont lieu en Irak, en Syrie, de tous ces réfugiées qui ont perdus la vie dans l'eau, tous les morts de Boko Haram, de l'Etat Islamique, des guerres, et j'en passe, la liste est trop longue. 

    Mais jamais cela n'avait été aussi proche de moi. Je n'habite pas à Paris et je n'ai perdu personne, donc certains d'entre vous ont sans douté été beaucoup plus touchés que moi. Mais il m'a fallu ces morts, cette attaque contre mon pays, pour que je me rende compte de à quel point le monde va mal, à quel point les humains se maltraitent les uns les autres. J'étais jusqu'ici restée dans ma petite bulle de bonheur personnelle, seuls m'importaient ceux que j'aimais. Mais ces morts-là m'ont fait quelque chose. J'ai pleuré. J'ai eu mal. Je n'ai pas compris. D'ailleurs je ne comprends toujours pas. 

    Mais je pense, du moins j'espère, que les 130 personnes qui ont perdu la vie cette nuit-là ont ouvert les yeux de nombreuses personnes. Pas seulement ceux des français. Ceux du monde entier. Les attaques de Paris ont beaucoup plus touché le monde que celles qui ont lieu tous les jours au Moyen-Orient, à cause des valeurs qui ont été frappées. Mais grâce à cela, les gens vont peut-être commencer à comprendre que ça ne se passe pas que "là-bas", ça peut aussi ce passer ici, chez toi ou chez moi. Et le seule moyen d'éviter cela est d'installer la paix dans le monde. Une utopie me direz-vous. Bien sûr. Mais on peut toujours essayer de réconcilier les religions, arrêter ces dirigeants qui maltraitent leurs peuples, et surtout, surtout, faire disparaître le racisme. Car, comme l'a si bien dit Malala il y a quelques jours, c'est justement la haine et la discrimination qui poussent à la radicalisation et au terrorisme. 

    Alors, pour eux, pour tous ces morts et pour ceux qui vont encore venir, aimez-vous. Noir, blanc, marron, beige, jaune, quelle est l'importance ? Ce ne sont que des dégradés de couleurs après tout. Des cultures et des façons de penser différentes peut-être, mais c'est là ce qui fait la richesse de l'humanité. Vous imaginez si on était tous pareils ? Quel intérêt ? Le monde serait bien morne, vous ne trouvez pas ?


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